La Figuration libre est un mouvement pictural apparu au début des années 80 lors d'une exposition organisée par Ben Vautier en 1981 à Nice. Il s’agit d’une réaction à l'art minimal et conceptuel qui se caractérise par le non-respect de règles classiques, l'utilisation de matériaux divers et de couleurs discordantes. L’inspiration est issue des images de mass-media, BD, vidéo, jeu (informatique ou non) et par la musique. Plusieurs figures marquantes comme Rémi Blanchard, François Boisrond, Richard et Hervé Di Rosa et Robert Combas ont contribué à sa médiatisation. Mais lors de la FIAC 2004 Combas a attiré l’attention et fait beaucoup parlé de lui.
Création de la figuration libre
Robert Combas passe son enfance et adolescence à Sète et Depuis 1980 il part travailler en région parisienne. Il a apporté une nouvelle peinture figurative. Le mouvement regroupe : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa. Cette peinture se caractérise par sa liberté, elle parle de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance des gens, de leurs petits bonheurs, de leur petitesse, de leur grandeur... Elle s'inspire du rock dont l'artiste est un fin amateur, des images populaires, des livres d'enfance, des manuels scolaires de tout ce qui se rapporte à la culture populaire.
Mouvement pictural vs peintres intellectuels
Cette tendance picturale est une réaction contre les peintures intellectuelles du milieu de l'art des années 70. Mais cela n’empêche qu’elle véhicule des messages. Le principe consiste à transformer (en peignant ou en dessinant) des images préexistantes, c’est-à-dire dues à d’autres créateurs. Le peintre peut ainsi intervenir des sérigraphies (des tirages papiers des Marylin d’Andy Warhol, pour la série des MarylinCombas), ou des esquisses (esquisses d’étudiants en école des beaux-arts, réalisées d’après des modèles vivants ou des reproductions en plâtre de sculptures antiques).
Peinture sur des photographies
Avec l’apparition de la photographie en 1997-98, Combas s’est mis à peindre sur des photos d’archives du conflit de 1914-18. Fin 2008, il s’aventure avec une nouvelle série d’œuvres photographiques et réinterprète à sa façon le travail de photographes emblématiques. En effet, en se servant du rituel de mutation, hérité de Lascaux et de Léonard de Vinci, la forme de chaque motif assure la création d’un autre, jusqu’à ce qu’elle perde ses caractéristiques originale et apparait dans une nouvelle composition.